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Recruter sans marque employeur : combien cela vous coûte vraiment ?

"On n'a pas le temps de s'occuper de marque employeur, on doit recruter !" Cette phrase, nous l'entendons régulièrement chez Adity. Pourtant, négliger sa marque employeur en pensant gagner du temps, c'est comme négliger l'entretien de sa voiture pour économiser de l'argent : à court terme, ça semble malin. À long terme, la facture explose.

Le coût d'un recrutement raté est estimé entre 30 000 et 150 000 euros (MakeMyCV). Multipliez ce chiffre par le nombre de mauvaises embauches, ajoutez le temps perdu, la démotivation des équipes, et vous obtenez un gouffre financier qui aurait pu être évité. Décryptons les coûts réels - et souvent cachés - de recruter sans marque employeur.

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Le coût direct : des processus de recrutement interminables


Sans marque employeur structurée, vous attirez moins de candidats qualifiés et plus de profils inadaptés. 76% des recruteurs admettent que leur plus grand défi est d'attirer les bons candidats, plutôt qu'un grand nombre de candidatures (MakeMyCV). Résultat : vous passez des heures à trier des CV hors-sujet, à mener des entretiens avec des candidats déconnectés de votre réalité, et à relancer sans cesse.

Le temps investi par vos équipes RH et opérationnelles dans ces processus chaotiques représente un coût direct considérable. Une entreprise de 100 personnes qui recrute 15 postes par an peut facilement perdre 200 à 300 heures en process mal qualifiés.



Le coût du turnover : l'hémorragie silencieuse


Recruter sans marque employeur claire, c'est prendre le risque de créer un décalage entre les attentes des candidats et la réalité du poste. Près de 40% des CDI sont rompus dans la première année suivant l'embauche (MakeMyCV). Ce turnover précoce est dévastateur.

En France, le taux de rotation moyen est de 15,5% en 2024, d'après l'Insee (Rippling). Mais ce chiffre cache des réalités très différentes. Dans les secteurs sous tension (commerce, hôtellerie-restauration, services), le taux grimpe parfois à 25-30%. Pour une entreprise de 50 salariés avec un salaire moyen de 35 000€, un turnover de 20% représente un coût annuel compris entre 150 000€ et 300 000€.



Le coût de la performance dégradée


Un collaborateur recruté sans alignement culturel clair ne sera jamais pleinement performant. Il ne comprend pas les codes, ne partage pas les valeurs, ne s'engage pas dans les projets stratégiques. Cette sous-performance est difficile à quantifier, mais elle se ressent partout : délais non respectés, qualité médiocre, projets abandonnés.

Une étude Gallup démontre que les équipes engagées sont 21% plus productives. À l'inverse, des collaborateurs désengagés - souvent le fruit de recrutements mal alignés - peuvent faire chuter la performance globale de 15 à 20%.



Le coût de l'image et de la crédibilité


75% des candidats disent qu'ils considèrent la marque employeur avant de commencer à postuler (MakeMyCV). Sans marque employeur visible et positive, vous perdez en crédibilité. Les meilleurs talents ne vous considèrent même pas. Pire : une mauvaise réputation employeur se propage rapidement sur Glassdoor, les réseaux sociaux et le bouche-à-oreille.

Une entreprise avec une note Glassdoor inférieure à 3/5 voit le nombre de candidatures qualifiées chuter de 30 à 50%. Reconstruire une réputation abîmée prend des années et coûte très cher en communication et en actions correctives.



Le coût de l'effet domino sur les équipes


Les mauvais recrutements ne pénalisent pas seulement la nouvelle recrue : ils affectent toute l'équipe. Les collaborateurs en place doivent compenser, former, rattraper les erreurs. Cela génère de la frustration, de la fatigue, et in fine... du turnover supplémentaire.

Selon une étude de Harvard Business Review, 33% des nouvelles recrues quittent leur emploi dans les 90 premiers jours, principalement en raison d'un décalage entre leurs attentes et la réalité. Ce départ rapide démotive les équipes qui avaient investi du temps dans l'accueil et l'intégration.



L'opportunité manquée : le coût invisible


Le coût le plus difficile à mesurer, c'est celui de l'opportunité manquée. Combien de projets innovants n'ont pas vu le jour parce que vous n'avez pas recruté le bon profil au bon moment ? Combien de clients perdus parce que votre équipe était sous-dimensionnée ou peu performante ?

Dans un marché ultra-concurrentiel, ne pas avoir les bons talents au bon moment, c'est laisser le champ libre à vos concurrents. C'est un manque à gagner impossible à chiffrer précisément, mais potentiellement colossal.



Investir dans sa marque employeur : le vrai ROI


Construire une marque employeur solide représente un investissement : temps, budget communication, formalisation de votre culture, création de contenus. Mais cet investissement est rapidement rentabilisé.

Une étude LinkedIn révèle que les entreprises avec une marque employeur forte réduisent leur coût par recrutement de 50% et leur turnover de 28%. Concrètement, pour une entreprise qui recrute 20 personnes par an, cela représente une économie de 150 000 à 300 000€ annuels.



Conclusion : ne pas investir coûte plus cher qu'investir


Recruter sans marque employeur, c'est naviguer à vue dans un marché du travail tendu. Les coûts directs et indirects s'accumulent rapidement : processus longs, turnover élevé, performance dégradée, image ternie, équipes démotivées.

À l'inverse, investir dans sa marque employeur, c'est créer un cercle vertueux : vous attirez des profils alignés, vous recrutez plus vite et mieux, vous fidélisez vos talents, et vous construisez une organisation performante et durable.


Chez Adity, nous accompagnons les entreprises dans la construction de leur marque employeur, de l'audit initial au déploiement opérationnel. Parce qu'une marque employeur forte n'est pas un luxe : c'est un investissement stratégique indispensable.

 
 
 

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